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Conseils travaux

  • Passoire thermique : Nos conseils pour rénover votre logement

 
1. Qu’est-ce que le diagnostic de performance Energétique ?

Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), mis en place en 2006, évalue l'efficacité énergétique d'un bâtiment en mesurant sa consommation d'énergie et son impact sur les émissions de gaz à effet de serre. Ce rapport joue un rôle de sensibilisation en informant les propriétaires et les locataires sur la consommation d'énergie et les émissions de leur logement, encourageant ainsi des travaux de rénovation visant à réduire la consommation énergétique et les émissions. Le DPE attribue une étiquette de performance allant de A (très performant) à G (très peu performant ou « passoire thermique »), évaluant à la fois la consommation énergétique et les émissions de gaz à effet de serre.
Note DPE Performance énergétique Niveau de consommation énergétique (en kW)
A Très performant < 50 kW
B Bien performant 50 - 90 Kw
C Moyennement performant 91 - 150 kW
D Faiblement performant 151 - 230 kW
E Très peu performant 231 - 330 kW
F Très peu performant 331 - 450 kW
G Passoire thermique > 450 kW

Le DPE est obligatoire pour les ventes et locations de biens en France métropolitaine, sauf exceptions spécifiques. Le propriétaire ou bailleur est responsable de sa réalisation et de ses frais. Le rapport du DPE est inclus dans le Dossier de Diagnostic Technique (DDT) nécessaire pour les contrats de vente ou de location. Il est remis à l'acheteur ou au locataire, leur permettant d'estimer leur budget logement en considérant le coût du chauffage et la performance de l'isolation. Le DPE fournit également une estimation des coûts théoriques annuels d'énergie en euros.
Lorsque vous souhaitez réaliser un diagnostic de performance énergétique, il est essentiel de faire appel à un diagnostiqueur certifié (avec un numéro Ademe) qui dispose également d'une assurance professionnelle. Notre entreprise Chateauvieux Conseil est en mesure de vous fournir cette assurance professionnelle dans le cadre de vos transactions.
Le Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) a une durée de validité de dix ans, sauf pour les exceptions suivantes :
  • Les DPE effectués entre le 1er janvier 2013 et le 31 décembre 2017 inclus sont valables jusqu'au 31 décembre 2022.
  • Les DPE réalisés entre le 1er janvier 2018 et le 30 juin 2021 inclus sont valables jusqu'au 31 décembre 2024.
 

2. Quels sont les impacts d’une mauvaise note ?
 
 
Une note médiocre est synonyme de confort réduit. Les problèmes d'isolation des murs, des combles et de la toiture, ainsi que les fuites d'air et les fenêtres inadaptées, ont un impact significatif sur les pertes de chaleur, que ce soit dans un appartement en immeuble collectif ou dans une maison. Cela entraîne une sensation de froid, un manque de confort quotidien et des factures énergétiques élevées pour les occupants. Les locataires ou acheteurs potentiels peuvent être moins enclins à choisir un logement avec un mauvais DPE, ce qui peut rendre plus difficile la location ou la vente du bien.
Un classement défavorable dans le Diagnostic de Performance Énergétique a un impact sur le prix de vente. Il est observé que, toutes choses égales par ailleurs (ancienneté, superficie, etc.), un bien immobilier mal noté dans le DPE voit son prix réduit d'environ 7% par rapport à celui d'un bien mieux classé. De plus, un classement F ou G peut entraîner une dépréciation d'environ 15% à 20% de la valeur du logement.
La classe énergétique d'un bien immobilier peut influencer l'obtention d'un crédit immobilier et son coût. Une classe énergétique basse est généralement associée à des coûts énergétiques plus élevés, ce qui peut poser des difficultés de remboursement du prêt. De plus, les banques cherchent aussi à éviter les risques, en ce qui concerne la revente du bien. Certaines banques considèrent la performance énergétique comme un facteur de risque, ce qui peut affecter leur décision d'accorder le prêt.
Depuis le 24 août 2022, les loyers des logements classés F ou G en termes de performance énergétique sont bloqués, tant pour les nouveaux contrats de location que pour les contrats en cours reconduits ou renouvelés. Depuis 2023, en France, il est interdit de louer des logements locatifs dont la consommation annuelle d'énergie finale > 450 kWh/m2, les qualifiant ainsi de "logements inacceptables". Enfin à partir de 2025, les biens classés G au Diagnostic de Performance Énergétique (DPE) - connus sous le nom de "passoires thermiques" - seront qualifiés d'habitations indécentes et ne pourront plus être offerts sur le marché locatif. Suivront en 2028 les logements F, puis E en 2034.
 

3. Comment améliorer sa note énergétique ?

Pour améliorer votre Diagnostic de Performance Énergétique (DPE), la solution consiste à effectuer des travaux de rénovation énergétique. Heureusement, vous n'avez pas nécessairement besoin d'entreprendre des projets majeurs, car des ajustements simples dans votre isolation votre système de chauffage et/ou la mise en place d’un système de ventilation peuvent parfois suffire.
Il est néanmoins recommandé de faire appel à un expert qui vous guidera dans les choix appropriés. Chateauvieux conseil est en mesure de vous apporter tous ses conseils pour vous permettre de faire grimper votre note énergétique.
Selon l'Ademe, dans les logements construits avant 1974, une isolation défectueuse entraîne des pertes thermiques réparties comme suit :
  • Environ 25% à 30% des pertes énergétiques se produisent par la toiture.
  • Environ 20% à 25% par les murs.
  • Environ 10% à 15% par les fenêtres et les baies vitrées.
  • Entre 7% et 10% de pertes au niveau des planchers bas.
Pour les appartements, il est recommandé de se concentrer principalement sur l'isolation des murs et des fenêtres. Ensuite, il est possible de procéder à l'isolation du sol pour éviter les déperditions de chaleur en cas d’un logement au rez-de-chaussée ou au dernier étage. De plus, cela contribue à améliorer l'isolation acoustique, ce qui est toujours bénéfique dans un appartement.
Isoler ses murs peut se faire de deux manières, de l’intérieur (ITI) ou de l’extérieur (ITE). Deux méthodes courantes pour l'isolation des murs intérieurs sont l'installation de panneaux isolants sur les murs existants et l'utilisation d'une contre-cloison avec des matériaux isolants tels que la laine de verre ou d’autres matériaux plus minces avec une épaisseur d’isolation de 7 cm. Ces méthodes d'isolation par l'intérieur contribueront efficacement à maintenir la chaleur à l'intérieur en hiver et à la repousser à l'extérieur en été, tout en permettant de corriger les éventuels défauts du mur, tels que les trous. Isoler ses murs de l’intérieur s’avère être beaucoup plus rentable mais entraine une perte d’espace non négligeable.

Après avoir amélioré l'isolation, choisir un système de chauffage approprié devient plus facile. D'après l'Adème, le chauffage représente 67% de la consommation électrique des ménages. Ainsi, en améliorant votre système de chauffage défaillant, vous pouvez également améliorer votre DPE. Il est fortement déconseillé de remplacer une chaudière gaz par des radiateurs électriques, même de meilleure qualité, car cela entraînerait une détérioration du DPE plutôt qu'une amélioration. Le mieux est d’opter par une chaudière au gaz à condensation.

Enfin les anciens systèmes de ventilation, tels que les ventilations naturelles des années 60, les simples ouvertures extérieures, voire l'absence d'aération (nécessitant l'ouverture manuelle des fenêtres pour aérer), ont un impact négatif sur le résultat du Diagnostic de Performance Énergétique (DPE). Cependant, en optant pour une ventilation performante, comme une ventilation hygroréglable (qui ajuste automatiquement le débit d'air en fonction de l'humidité présente dans une pièce), les coûts énergétiques liés à la ventilation sont considérablement réduits, entraînant ainsi une amélioration du résultat du DPE.

L'isolation extérieure par l’intermédiaire des travaux de copropriété liés au ravalement ou à la toiture sont des investissements bénéfiques pour l'ensemble de la copropriété en termes d'efficacité énergétique. Ces améliorations permettent non seulement de réduire les dépenses énergétiques des résidents, mais aussi d'augmenter le confort thermique dans l'ensemble du bâtiment. De plus, elles contribuent à préserver l'environnement en réduisant la consommation d'énergie et les émissions de gaz à effet de serre, tout en maintenant la valeur à long terme de la propriété. Ainsi, ces travaux sont un choix judicieux pour améliorer la qualité de vie des copropriétaires et promouvoir une gestion responsable des ressources énergétiques.


4. Quelles sont les aides pour améliorer sa note énergétique ?

Des aides financières sont accessibles aux particuliers afin de promouvoir la rénovation énergétique :
  • MaPrimeRénov' est la principale aide du gouvernement pour les travaux de rénovation énergétique, ouverte à tous les propriétaires. Les montants varient selon les ressources du foyer, classées par couleurs (du bleu au rose). Elle s'applique aux résidences principales de plus de 15 ans occupées au moins 8 mois par an.
  • Les Certificats d'économies d'énergie (CEE) obligent les fournisseurs à verser une prime aux clients réalisant des améliorations énergétiques. Accessibles à tous les propriétaires, bailleurs et locataires, sans condition de revenus, pour des logements de plus de 2 ans.
  • L'éco-prêt à taux zéro (éco-PTZ) offre un prêt sans intérêts sur 20 ans aux propriétaires occupants, copropriétaires ou bailleurs de résidences principales de plus de 2 ans, pour des travaux de rénovation énergétique.
  • La TVA réduite (5,5% ou 10%) est une aide disponible pour les propriétaires occupants, bailleurs et locataires de logements de plus de deux ans, selon le type de travaux réalisés.
 
Chateauvieux Conseil est à votre disposition pour vous accompagner dans vos projets de travaux/rénovations afin d’améliorer votre note énergétique.